★★★★★ La reine des larmes, 눈물의 여왕

« La Reine des larmes » est un drame centré sur l’histoire d’amour tumultueuse entre Hong Hae-in et Baek Hyun-woo, deux personnages issus de milieux complètement opposés. Hae-in est l’héritière d’un puissant conglomérat familial, le Groupe Queens, tandis que Hyun-woo est un fils d’agriculteurs, originaire du village rural de Yongdu-ri. Malgré leurs différences, ils tombent follement amoureux et se marient. Cependant, leur union commence à s’effriter après trois ans de vie commune, alors que les pressions de la société, des attentes familiales et leurs responsabilités respectives s’intensifient.

Hong Hae-in, incarnée par Kim Ji-won, est une femme forte, PDG des grands magasins Queens, habituée à mener une vie de luxe et de privilèges. Baek Hyun-woo, joué par Kim Soo-hyun, est, quant à lui, un homme plus humble qui a gravi les échelons pour devenir avocat après avoir étudié à l’Université nationale de Séoul. Mais les difficultés surviennent à cause des différences de classe sociale et de l’incompréhension mutuelle, exacerbée par les attentes et le mode de vie extravagant de la famille de Hae-in.


Un élément crucial de l’intrigue est la maladie grave de Hong Hae-in, qui vient bouleverser encore plus son mariage avec Baek Hyun-woo. Hae-in découvre qu’elle souffre d’une maladie incurable, ce qui met en lumière la fragilité de la vie et la précarité de ses relations. Cette révélation devient un moment charnière dans l’histoire, poussant les personnages à revoir leurs priorités et à affronter la réalité de la mortalité.
Le diagnostic de Hae-in intensifie les conflits déjà présents dans le couple, car Hyun-woo, pris dans ses propres ambitions et les différences sociales qui les séparent, doit maintenant composer avec cette nouvelle épreuve.
Ce défi personnel devient l’un des moteurs du drame, car il pousse Hae-in à réfléchir à ce qui compte vraiment dans sa vie : sa carrière ou son mariage, son image publique ou sa paix intérieure. Son combat contre la maladie agit également comme un catalyseur pour rapprocher Hyun-woo et Hae-in, leur offrant une nouvelle perspective sur l’importance de l’amour et du soutien mutuel​.

En parallèle, d’autres personnages comme Yoon Eun-sung (Park Sung-hoon), un ancien ami d’université de Hae-in, et Hong Soo-cheol (Kwak Dong-yeon), le frère cadet de Hae-in, ajoutent des couches supplémentaires à l’intrigue, chacun représentant des défis ou des alliés dans la reconstruction de leur relation. Yoon Eun-sung est un investisseur de Wall Street revenu en Corée, tandis que Soo-cheol, un autre héritier du Groupe Queens, se bat pour prouver sa valeur.
La série met en lumière des thèmes universels comme les luttes conjugales, les dynamiques de pouvoir dans le mariage et les différences de classe sociale, tout en offrant des moments de tendresse et d’espoir. Elle questionne également la place de la richesse et du succès matériel dans le bonheur conjugal.

Les acteurs

  • Kim Soo-hyun dans le rôle de Baek Hyun-woo – Avocat et directeur juridique du Groupe Queens, originaire d’une région rurale.
  • Kim Ji-won dans le rôle de Hong Hae-in – Héritière de troisième génération et PDG des grands magasins Queens, l’épouse de Hyun-woo.
  • Park Sung-hoon dans le rôle de Yoon Eun-sung – Un ancien camarade d’université de Hae-in devenu un investisseur réputé.
  • Kwak Dong-yeon dans le rôle de Hong Soo-cheol – Le frère cadet de Hae-in, également PDG de Queens Mart.
  • Lee Joo-bin dans le rôle de Cheon Da-hye – L’épouse élégante de Soo-cheol.
  • Kim Kap-soo dans le rôle de Hong Man-dae, le grand-père de Hae-in et président du Groupe Queens.
  • Jung Jin-young dans le rôle de Hong Beom-jun, le père de Hae-in.
  • Jeon Bae-soo et Hwang Young-hee dans les rôles des parents de Baek Hyun-woo​


Réalisateur : Jang Young-woo – Il est connu pour ses travaux sur des dramas à succès comme « Crash Landing on You » et « Vincenzo ». Son approche visuelle et narrative contribue au ton dramatique et visuellement captivant de la série.

Scénariste : Park Ji-eun – Elle est l’une des scénaristes les plus célèbres en Corée du Sud. Elle a écrit des dramas extrêmement populaires, comme « My Love from the Star » et « Crash Landing on You ». Elle excelle dans les histoires romantiques et émotionnelles, ce qui a grandement influencé l’impact de « La Reine des larmes ».

Producteurs exécutifs : Lee Hye-young, Park Joo-yeon, et Kang Hee-wook – Ces producteurs sont associés à Studio Dragon, une société de production de renom spécialisée dans les séries coréennes à succès. Ils sont responsables de la direction générale et de la supervision du projet.

Sociétés de production : Studio Dragon et Culture Depot – Ces deux grandes maisons de production sont à l’origine de nombreux dramas à succès en Corée du Sud.


Qualités de la série

  • Kim Soo-hyun et Kim Ji-won sont deux des acteurs les plus appréciés de l’industrie coréenne. Ils livrent des performances puissantes et nuancées. Leur alchimie à l’écran est certaine et leur jeu retranscrit vraiment bien les émotions complexes des personnages​

  • L’histoire explore plusieurs thèmes puissants comme l’amour, la trahison, la maladie, et les différences sociales. La série ne se contente pas de présenter un simple drame romantique, mais s’intéresse aux luttes internes et aux dilemmes moraux des personnages, rendant les personnages attachants.
    Les seconds rôles sont nombreux et comme souvent très pittoresques, ils sont indispensables et apportent toujours autant de vie et de complexité à l’histoire.

  • La réalisation de Jang Young-woo offre une esthétique élégante et raffinée, avec une attention particulière aux détails, tant dans les décors que dans les costumes. Chaque scène est magnifiquement tournée, renforçant l’atmosphère émotionnelle de la série​.


Les scènes marquantes

  • Épisode 2 – La demande en mariage
    La scène de la demande en mariage de Baek Hyun-woo à Hong Hae-in est particulièrement touchante. Réalisée dans un cadre élégant, avec une ambiance romantique mais sous-jacente d’incertitude, elle capture parfaitement l’amour sincère de Hyun-woo mais aussi l’énorme fossé social qui les sépare. Le jeu de lumières, les plans rapprochés sur leurs visages et l’utilisation subtile de la musique soulignent la profondeur de l’instant​ (Sens Critique).

  • Épisode 5 – La découverte de la maladie
    Dans cet épisode, Hong Hae-in apprend qu’elle souffre d’une maladie incurable. La scène où elle reçoit le diagnostic est magnifiquement réalisée, utilisant un mélange de gros plans sur son visage pour capturer l’intensité émotionnelle du moment, avec des coupes rapides pour montrer ses souvenirs heureux avec Hyun-woo, maintenant teintés de tristesse. Le silence prolongé et le jeu de Kim Ji-won rendent cette scène inoubliable​

  • Épisode 8 – le chaos
    A la fin de l’épisode 8, lorsque la famille Hong a pris la fuite et débarque à la campagne chez les parents de Baek Hyun-woo, la séquence est tournée comme un clin d’œil au western spaghetti, la musique rappelant celle d’Ennio Morricone. Au début de l’épisode 9, à la reprise, on voit un plan large de la famille, la caméra bascule et perd sa bulle, c’est le chaos. Un simple plan mais une sensation forte.

  • Épisode 10 – La scène du parc sous la pluie
    Dans cet épisode, une scène iconique se déroule sous la pluie, où Hae-in et Hyun-woo se retrouvent pour discuter de leur mariage. La pluie, souvent symbolique dans les K-dramas, accentue la tristesse et la solitude des personnages. La caméra suit de près les mouvements des acteurs, capturant leur détresse alors qu’ils sont confrontés à la désintégration de leur amour. Cette scène est souvent mentionnée pour sa beauté visuelle et son intensité émotionnelle​. (Amicalement Geek)

  • Les scènes où Hong Hae-in commence à s’apercevoir de ses pertes de mémoire et de ses égarements sont des moments marquants dans « La Reine des larmes », car elles illustrent la progression de sa maladie et son impact sur sa vie quotidienne. Ces moments renforcent la vulnérabilité de Hae-in, contrastant avec l’image de femme forte et ambitieuse qu’elle projette.
    Une scène poignante montre Hae-in égarée dans un champ. Ce moment symbolise non seulement sa perte de mémoire mais aussi son sentiment d’isolement et de désorientation mentale. Ses vêtements blancs sont tâchés de boue, ce qui contraste évidemment avec son look habituel et la rend encore plus vulnérable. La vaste étendue du champ, combinée à un cadrage large, montre à quel point elle se sent seule face à sa maladie. Le silence oppressant et les couleurs ternes accentuent la sensation de vide et de désespoir qu’elle ressent en réalisant qu’elle n’a plus le contrôle sur elle-même​.
    La séquence se renforce encore quand elle finit par avouer à Hyun-woo qu’elle ne sait pas comment elle est arrivée là et s’effondre dans ses bras.

    Autre scène marquante, celle où Hae-in regarde le chat manger dans la rue. La pluie commence à tomber. Elle ne réagit pas. Hyun-woo s’approche d’elle et la relève à l’abris de son parapluie. Elle lui sourit comme si de rien n’était, elle ne semble pas se souvenir des derniers événements, ils s’enlacent, lui pleure. Il ne veut pas lui mentir, l’oblige à revenir à la réalité et sa réaction est violente.
    Ce sont des scènes d’une très grande justesse dans leur interprétation.
    Malgré ses moments de distance, la maladie de Hae-in agit comme un catalyseur pour Hyun-woo. Confronté à la possible perte de sa femme, il réalise progressivement l’importance de leur relation et tente de renouer avec elle. Ses efforts pour la soutenir et la comprendre, bien que maladroits parfois, montrent une profonde évolution émotionnelle. Les moments où il se rapproche de Hae-in, comme lorsqu’il cherche à la retrouver après ses égarements, reflètent un amour renouvelé et sincère.

Dans « La Reine des larmes, » il y a un clin d’œil notable à la série populaire « Vincenzo. » Cette référence intervient lorsque Song Joong-ki, l’acteur principal de Vincenzo, fait une brève apparition en tant que Vincenzo Cassano, le personnage principal de sa propre série. C’est une scène spéciale où Vincenzo, un avocat charismatique et anti-héros bien connu pour ses méthodes impitoyables, interagit brièvement avec les personnages de « La Reine des larmes. »

Ce clin d’œil a été bien accueilli par les fans, car « Vincenzo » et « La Reine des larmes » partagent le même réalisateur, Jang Young-woo, et certaines similitudes stylistiques, notamment dans la manière de mêler des éléments de comédie noire et de drame intense​.
Cette apparition fonctionne comme une sorte de crossover subtil, célébrant le succès de Vincenzo tout en ancrant « La Reine des larmes » dans un univers partagé de K-dramas.

Laisser un commentaire